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LE SAUT DU BERGER

menaçant les amoureux d’un bras vengeur et mystérieux, et citant l’exemple terrible des deux malheureux tués dans leur péché.

Comme il sortait de l’église, deux gendarmes l’arrêtèrent.

Un douanier gîté dans un trou de garde avait vu. Il fut condamné aux travaux forcés.

Et le paysan dont je tiens cette histoire ajouta gravement :

— Je l’ai connu, moi, Monsieur. C’était un rude homme tout de même, mais il n’aimait pas la bagatelle[1].


  1. Voir Une vie, pages 235 à 255.