Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CRI D’ALARME
J’ai reçu la lettre suivante. Pensant qu’elle peut être profitable à beaucoup de lecteurs, je m’empresse de la leur communiquer.
Paris, 15 novembre 1886.
- Monsieur,
Vous traitez souvent soit par des contes, soit par des chroniques, des sujets qui ont trait à ce que j’appellerai « la morale courante ». Je viens vous soumettre des réflexions qui doivent, me semble-t-il, vous servir pour un article.
Je ne suis pas marié, je suis garçon, et un peu naïf, à ce qu’il paraît. Mais j’imagine que beaucoup d’hommes, que la plupart des hommes sont naïfs à ma façon. Étant toujours ou presque