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CORRESPONDANCE


Madame de X… à Madame de Z…


Étretat, vendredi,


Ma chère tante.

Je viens vers vous tout doucement. Je serai aux Fresnes le 2 septembre, veille de l’ouverture de la chasse que je tiens à ne pas manquer, pour taquiner ces messieurs. Vous êtes trop bonne, ma tante, et vous leur permettez ce jour-là, quand vous êtes seule avec eux, de dîner sans habit et sans s’être rasés en rentrant, sous prétexte de fatigue.

Aussi sont-ils enchantés quand je ne suis pas là. Mais j’y serai, et je passerai la revue, comme un général à l’heure du dîner ; et si j’en trouve