homme, de le serrer dans ses bras, de l’embrasser sur les deux joues.
Il reprit : « Entrez donc. Vous serez mieux dans le salon ; je vais la chercher. »
Cette fois M. Poinçot ne résista plus et il s’assit.
Renoldi gravit l’escalier en bondissant, puis, devant la porte de sa maîtresse, il se calma et il entra gravement : « On te demande en bas, dit-il ; c’est pour une communication au sujet de tes filles. » Elle se dressa : « De mes filles ? Quoi ? quoi donc ? Elles ne sont pas mortes ?
Il reprit : « Non. Mais il y a une situation grave que tu peux seule dénouer. » Elle n’en écouta pas davantage et descendit rapidement.
Alors il s’affaissa sur une chaise, tout remué, et attendit.
Il attendit longtemps, longtemps. Puis comme des voix irritées montaient jusqu’à lui, à travers le plafond, il prit le parti de descendre.
Mme Poinçot était debout, exaspérée, prête à sortir, tandis que le mari la retenait par sa robe, répétant : « Mais comprenez donc que vous