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teur en philosophie et en théogonie, a écrit l’histoire et les manifestations de tous les êtres invisibles rôdant autour de l’homme ou rêvés par lui. Il décrit leurs origines, leur domaine, leur puissance. Mais aucun d’eux ne ressemble à celui qui me hante. On dirait que l’homme, depuis qu’il pense, a pressenti et redouté un être nouveau, plus fort que lui, son successeur en ce monde, et que, le sentant proche et ne pouvant prévoir la nature de ce maître, il a créé, dans sa terreur, tout le peuple fantastique des êtres occultes, fantômes vagues nés de la peur.

Donc, ayant lu jusqu’à une heure du matin, j’ai été m’asseoir ensuite auprès de ma fenêtre ouverte pour rafraîchir mon front et ma pensée au vent calme de l’obscurité.

Il faisait bon, il faisait tiède ! Comme j’aurais aimé cette nuit-là autrefois !