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Ma mère s’élança. Mon oncle était tombé par terre, tout au long sur le parquet, et il ne remuait plus. Je crois bien qu’il était mort.

Maman fut superbe à cet instant-là ! Elle marcha droit sur les deux filles agenouillées auprès du corps et qui cherchaient à le soulever. Et leur montrant la porte avec une autorité, une dignité, une majesté irrésistibles, elle prononça :

— C’est à vous de sortir, maintenant.

Et elles sortirent, sans protester, sans dire un mot. Il faut ajouter que je me disposais à les expulser avec la même vivacité que le pasteur et le concierge.

Alors l’abbé Poivron administra mon oncle avec toutes les prières d’usage et lui remit ses péchés.

Maman sanglotait, prosternée près de son frère.

Tout à coup elle s’écria :