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Un quart d’heure plus tard, l’abbé Poivron entrait dans le salon, et la situation fut exposée, analysée, discutée sous toutes ses faces.

Si le marquis de Fumerol, un des grands noms de France, mourait sans les secours de la religion, le coup assurément serait terrible pour la noblesse en général et pour le comte de Tourneville en particulier. Les libres-penseurs triompheraient. Les mauvais journaux chanteraient victoire pendant six mois ; le nom de ma mère serait traîné dans la boue et dans la prose des feuilles socialistes ; celui de mon père éclaboussé. Il était impossible qu’une pareille chose arrivât.

Donc une croisade fut immédiatement décidée, qui serait conduite par l’abbé Poivron, petit prêtre gras et propre, vaguement parfumé, un vrai vicaire de grande église dans un quartier noble et riche.