tomber dans l’eau les coups réguliers des avirons.
Alors Pauline prit dans ses bras la pauvre Madeleine éplorée, la câlina, l’embrassa longtemps, la consola : — « Que veux-tu, ce n’est point ta faute, n’est-ce pas ? On ne peut pourtant pas empêcher les hommes de faire des bêtises. Il l’a voulu, tant pis pour lui, après tout ! » — Puis, la relevant : — « Allons, ma chérie, viens-t’en coucher à la maison ; tu ne peux pas rentrer chez Grillon ce soir. » — Elle l’embrassa de nouveau : — « Va, nous te guérirons, » dit-elle.
Madeleine se releva, et, pleurant toujours, mais avec des sanglots affaiblis, la tête sur l’épaule de Pauline, comme réfugiée dans une tendresse plus intime et plus sûre, plus familière et plus confiante, elle partit à tout petits pas.