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le papa de simon

dans l’ombre de la chambre le bruit d’un corps qui s’affaissait. Il entra bien vite ; et Simon, qui était couché dans son lit, distingua le son d’un baiser et quelques
mots que sa mère murmurait bien bas. Puis, tout à coup, il se sentit enlevé dans les mains de son ami, et celui-ci, le tenant au bout de ses bras d’hercule, lui cria :

— Tu leur diras, à tes camarades, que ton papa c’est Philippe Remy, le forgeron, et qu’il ira tirer les oreilles à tous ceux qui te feront du mal.

Le lendemain, comme l’école était pleine et que la classe allait commencer, le petit Simon se leva, tout pâle et les lèvres tremblantes : — « Mon papa, dit-il