Cette page a été validée par deux contributeurs.
19
allouma
Ses yeux, allumés par le désir de séduire, par
ce besoin de vaincre l’homme qui rend fascinant
comme celui des félins le regard impur des
femmes, m’appelaient, m’enchaînaient, m’ôtaient
toute force de résistance, me soulevaient d’une
ardeur impétueuse. Ce fut une lutte courte, sans
paroles, violente, entre les prunelles seules,
l’éternelle lutte entre les deux brutes humaines, le
mâle et la femelle, où le mâle est toujours vaincu.
Ses mains, derrière ma tête m’attiraient d’une pression lente, grandissante, irrésistible comme une force mécanique, vers le sourire animal de ses lèvres rouges où je collai soudain les miennes