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toutes les infamies et finalement soupçonné, sans aucun doute, d’avoir commis la plupart de ces gredineries, par un grand nombre d’électeurs stupides qui ont foi dans le papier à cinq, dix, ou quinze centimes, que leur apporte le facteur.

Je sais bien ce que répondront les partisans des régimes écroulés : « On savait vivre sous les monarchies ; on ne le sait plus sous la république. Les pays démocratiques sont mal élevés. » L’argument ne vaut guère ; j’en ai pour preuve que les feuilles de l’extrême droite sont tout aussi mal apprises que celles de l’extrême gauche. Les sentines où elles puisent leurs grossièretés sont bien les mêmes.

Or, si du journal politique on pénètre au Parlement, on remarque bien vite