Page:Maupassant - La Maison Tellier, OC, Conard, 1908.djvu/66

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
52
LA MAISON TELLIER.

les yeux ; et elle avait dans les coins de longs apartés avec M. Vasse comme pour régler les derniers détails d’une affaire entendue déjà.

Enfin, à une heure, les deux hommes mariés, M. Tournevau et M. Pimpesse, déclarèrent qu’ils se retiraient, et voulurent régler leur compte. On ne compta que le champagne, et, encore, à six francs la bouteille au lieu de dix francs, prix ordinaire. Et comme ils s’étonnaient de cette générosité, Madame, radieuse, leur répondit :

— Ça n’est pas tous les jours fête.


NOTES.

La Maison Tellier a réellement existé à Rouen ; la cérémonie de la première communion s’est passée au Bois-Guillaume, près de Rouen. La nouvelle fut achevée au mois de janvier 1881. Maupassant écrit à cette date à sa mère : « J’ai presque fini ma nouvelle sur les femmes de bordel à la première communion. » Il ajoute : « Je crois que c’est au moins égal à Boule de Suif, sinon supérieur. »