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Et Hautot père se leva. Tous l’imitèrent, prirent leurs fusils dans les coins, examinèrent les batteries, tapèrent du pied pour s’affermir dans leurs chaussures un peu dures, pas encore assouplies par la chaleur du sang ; puis ils sortirent ; et les chiens se dressant au bout des attaches poussèrent des hurlements aigus en battant l’air de leurs pattes.

On se mit en route vers les fonds. C’était un petit vallon, ou plutôt une grande ondulation de terres de mauvaise qualité, demeurées incultes pour cette raison, sillonnées de ravines, couvertes de fougères, excellente réserve de gibier.

Les chasseurs s’espacèrent, Hautot père tenant la droite, Hautot fils tenant la gauche, et les deux invités au milieu. Le garde et les porteurs de carniers suivaient. C’était l’instant solennel où on attend le premier