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fois je ne surpris entre eux le moindre signe un peu suspect, pas une fois ils n’eurent l’air de se cacher de moi, de s’entendre, de me dissimuler quelque chose.

J’acceptai donc la situation telle quelle sans la comprendre, laissant agir le temps, le hasard et la vie.

Souvent, après l’inspection de mes terres, de mes vignes, de mes défrichements, je faisais à pied de grandes promenades. Vous connaissez les superbes forêts de cette partie de l’Algérie, ces ravins presque impénétrables où les sapins abattus barrent les torrents, et ces petits vallons de lauriers-roses qui, du haut des montagnes, semblent des tapis d’Orient étendus le long des cours d’eau. Vous savez qu’à tout moment, dans ces bois et sur ces côtes, où on croirait que personne jamais n’a pénétré, on rencontre tout à coup le dôme