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Mordiane demanda :

— C’est votre fils que j’ai rencontré sous les platanes ?

— Oui. Oui, le second.

— Vous en avez deux ?

— Trois, monsieur, un par an.

Et Duchoux semblait plein d’orgueil.

Le baron pensait : « S’ils fleurent tous le même bouquet, leur chambre doit être une vraie serre. »

Il reprit :

— Oui, je voudrais un joli terrain près de la mer, sur une petite plage déserte…

Alors Duchoux s’expliqua. Il en avait dix, vingt, cinquante, cent et plus, de terrains dans ces conditions, à tous les prix, pour tous les goûts. Il parlait comme coule une fontaine, souriant, content de lui, remuant sa tête chauve et ronde.

Et Mordiane se rappelait une petite