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ensuite quelque grave fonction au Palais.

Mais pendant qu’il achevait ses études, son père succomba à une pneumonie à la suite de chasses au marais, et sa mère, saisie par le chagrin, mourut peu de temps après. Donc, ayant hérité soudain d’une grosse fortune, il renonça à des projets de carrière quelconque pour se contenter de vivre en homme riche.

Beau garçon, intelligent bien que d’un esprit limité par des croyances, des traditions et des principes, héréditaires comme ses muscles de hobereau picard, il plut, il eut du succès dans le monde sérieux, et goûta la vie en homme jeune, rigide, opulent et considéré.

Mais voilà qu’à la suite de quelques rencontres chez un ami il devint amoureux d’une jeune actrice, d’une toute jeune élève du Conservatoire qui débutait avec éclat à l’Odéon.

Il en devint amoureux avec toute la violence, avec tout l’emportement d’un homme né pour croire à des idées absolues. Il en devint amoureux en la voyant à travers le rôle romanesque où elle avait obtenu, le jour même où elle se montra pour la première fois au public, un grand succès.