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vide, les bras ouverts, le cœur altéré, haletante.

Vous semblez un pigeon voyageur dont la route est perdue. Vous montez parfois jusqu’aux hauteurs du ciel pour retomber épuisée sur le sol. C’est à moi qu’il appartient de tendre la main dans la direction du salut. La voici, ma fille.

Adieu, à bientôt. Vous savez qu’il y a dans mon cœur des souvenirs et d’ardentes prières pour vous. »

Et le papier, tout simple, à deux sous le cahier, est parfumé comme un lit de courtisane.



Sa réputation grandit. Il devient le Père à la mode, le Père des élégantes, le Père dont on ne doit jamais manquer les conférences.