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ADIEU


Les deux amis achevaient de dîner. De la fenêtre du café ils voyaient le boulevard couvert de monde. Ils sentaient passer ces souffles tièdes qui courent dans Paris par les douces nuits d’été, et font lever la tête aux passants et donnent envie de partir, d’aller là-bas, on ne sait où, sous des feuilles, et font rêver de rivières éclairées par la lune, de vers luisants et de rossignols.

L’un d’eux, Henri Simon, prononça, en soupirant profondément :