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CE COCHON DE MORIN

cherchais la chambre de Rivet pour lui parler d’une chose urgente. »

Et je me mis à inspecter les portes m’efforçant de découvrir la sienne, à elle. Mais rien ne pouvait me guider. Au hasard je pris une clef que je tournai. J’ouvris, j’entrai… Henriette assise dans son lit, effarée, me regardait.

Alors je poussai doucement le verrou ; et, m’approchant sur la pointe des pieds, je lui dis : « J’ai oublié, mademoiselle, de vous demander quelque chose à lire. » Elle se débattait ; mais j’ouvris bientôt le livre que je cherchais. Je n’en dirai pas le titre. C’était vraiment le plus merveilleux des romans, et le plus divin des poèmes.

Une fois tournée la première page, elle me le laissa parcourir à mon gré ; et j’en feuilletai tant de chapitres que nos bougies s’usèrent jusqu’au bout.

Puis, après l’avoir remerciée, je regagnais, à pas de loup, ma chambre, quand