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LES SABOTS
À Léon Fontaine.
Le vieux curé bredouillait les derniers mots de
son sermon au-dessus des bonnets blancs des
paysannes et des cheveux rudes ou pommadés des
paysans. Les grands paniers des fermières venues
de loin pour la messe étaient posés à terre à côté
d’elles ; et la lourde chaleur d’un jour de juillet
dégageait de tout le monde une odeur de bétail,
un fumet de troupeau.
Les voix des coqs
entraient par la grande
porte ouverte, et
aussi les meuglements
des vaches couchées dans un champ