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C’était là, sans doute, l’opinion de M. de Bismarck avant qu’il eût trouvé le moyen pratique et discret d’exprimer lui-même ses volontés, sans se compromettre par un mot.

Après cet important dîner, afin d’éviter toujours de laisser parler ses convives, et pour les distraire un peu, l’amphitryon leur a raconté, d’une façon fort intéressante, la guerre de Trente Ans et ses suites, avec quelques anecdotes de l’époque.

Les invités, qui ignoraient absolument ces événements, ont été ravis de recevoir encore un peu d’instruction après un excellent repas ; et ils n’ont pu cacher leur étonnement au récit plein d’intérêt du chancelier. Ils se répétaient l’un