Page:Maupassant - Boule de suif, 1902.djvu/284

Cette page a été validée par deux contributeurs.
272
un duel

— Aoh ! yes !

Et le train s’arrêta.

En une minute, le Prussien avait trouvé deux camarades qui apportèrent des pistolets, et on gagna les remparts.

Les Anglais sans cesse tiraient leur montre, pressant le pas, hâtant les préparatifs, inquiets de l’heure pour ne point manquer le départ.

M. Dubuis n’avait jamais tenu un pistolet. On le plaça à vingt pas de son ennemi. On lui demanda :