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— Non, je suis pressé.

— Veux-tu nous voir demain, chez nous ?

Il hésita, puis prononça avec le seul désir de la contrarier.

— Je ne peux pas, je ne suis point libre demain.

Elle se tut, puis arrivée devant sa porte :

— Quand veux-tu nous revoir alors ?

— Mais… je ne sais pas… il faut que j’examine ce que j’ai à faire. Je t’enverrai un télégramme.

Elle descendit de voiture lentement, les yeux un peu humides, puis lui tendant la main :

— À bientôt, à bientôt.

Dès qu’il se retrouva seul, il murmura : « Ça ne me disait rien aujourd’hui. Et puis je ne veux pas qu’elle se mette sur ce pied-là. Les femmes ont besoin d’être matées ».

Madeleine l’attendait.

Page 386, ligne 1, Du Roy, qui était d’humeur querelleuse, feignit…

Page 390, ligne 21, Clotilde.

« Demain deux heures chez nous, n’est-ce pas. »

Il signa « Bel-Ami » comme il faisait avec elle depuis la reprise de leur amour. En rentrant…

Page 395, ligne 11, lentement…

— Non. Pas du tout.

Page 397, ligne 15, douteuse. Des passants parfois s’arrêtaient pour le regarder passer avec envie.

La lance des arroseurs donnait des désirs de douche et le pavé de bois fumait un peu sous la pluie tiède qui s’évaporait aussitôt. Du Roy tira…

Page 400, ligne 16, Où donc ? Une phrase de Norbert de Varenne lui retraversa l’esprit : « Les insectes qui vivent quelques heures, les mouches qui vivent quelques jours, les bêtes qui vivent quelques mois, les hommes qui vivent quelques ans, les mondes qui vivent quelques siècles, ne sont que de l’im-