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Page 191, ligne 8, Boisrenard, dont les cheveux blancs, étaient…

Page 193, ligne 4, une grande joie…

Page 194, ligne 24, Ces roulures-là

Page 196, ligne 5, fut rempli d’étonnement…

Page 200, ligne 23, Marelle était là tout près…

Page 210, ligne 7, bêtes. Montesquieu a dit : « Toutes les lois établies sur ce que notre machine est d’une certaine façon, seraient différentes si notre machine n’était pas de cette façon. Il en est de même de nos divinités et de nos croyances.

Toutes nos croyances ne viennent que des conditions d’existence où nous nous trouvons depuis le simple préjugé mondain jusqu’à ce que nous appelons « Les Vérités éternelles ».

Vérité en deçà des Pyrénées erreur au delà.

Vérité sur la terre erreur au-dessus.

Vérité pour nos organes erreur à côté.

La règle deux et deux font quatre doit cesser d’être applicable par delà l’atmosphère de la terre.

Car toutes nos idées ne dépendent que des propriétés de nos sens. Les couleurs n’existent que parce que nous avons un œil qui voit ainsi, le son parce que nous avons un tympan qui change en bruit des vibrations. Donc c’est la conformation de nos organes qui détermine pour notre jugement, les propriétés apparentes de la matière.

Rien n’est vrai, rien n’est sûr. Et encore nous n’avons pour observer avec ces instruments trompeurs, qu’un point insignifiant dans l’espace, sans notion sur tout ce qui l’entoure, et qu’au moment insaisissable dans la durée sans soupçon de ce qui fut ou de ce qui sera ! Et penser qu’un être humain, si songeur et si tourmenté, n’est qu’un imperceptible grain de la poussière de vie semée sur notre petite terre qui n’est elle-même qu’un grain dans la poussière des mondes. »

La mort seule.