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la province d’oran


Ils aboient à présent d’une façon continue, effroyable, à rendre fou. Puis d’autres cris s’éveillent des glapissements grêles ; ce sont les chacals qui arrivent, et parfois on n’entend plus qu’une voix plus forte et singulière, celle de l’hyène, qui imite le chien pour l’attirer et le dévorer.

Jusqu’au jour dure sans repos, cet horrible vacarme.

Saïda, avant l’occupation française, était protégée par une petite forteresse édifiée par Abd-el-Kader.

La ville nouvelle est dans un fond, entourée