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en bretagne

pieds, un peu d’eau brune et dormante où se mire le soleil couchant au fond de l’ornière creusée par des roues de charrettes.

J’aime à la folie ces marches dans un monde qu’on croit découvrir, les étonnements subits devant des mœurs qu’on ne soupçonnait point, cette constante tension de l’intérêt, cette joie des yeux, cet éveil sans fin de la pensée.

Mais une chose, une seule, me gâte ces explorations charmantes : la lecture des guides. Écrits par des commis voyageurs en kilomètres, avec