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le zar’ez

voisinage d’un puits, le long, lent et muet défilé des troupeaux qui s’en viennent boire.

Tout de suite la chaleur est brûlante. On met, par-dessus le capuchon de flanelle et le casque blanc, l’immense médol, chapeau de paille à bords démesurés.

Nous suivions le vallon, lentement. Aussi loin que la vue allait, tout était nu, d’un gris jaune, ardent et superbe. Parfois, au milieu des bas-fonds où croupissait un reste d’eau, dans le lit vidé des rivières, quelques joncs verts faisaient une