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UNE VISITE AU P. DIDON.


Les Alpes ont plus de grandeur que les montagnes de la Corse ; leurs sommets sont toujours blancs, leurs passages presque impraticables, leurs abîmes effrayants où l'on entend, sans les voir, rouler des torrents, en font une sorte de domaine du terrible et de l'Escarpé. Les montagnes de Corse, moins hautes, ont un caractère tout différent.

Elles sont plus familières, faciles d'accès, et, même dans leurs parties les plus sauvages, n'ont point cet aspect de désolation sinistre qu'on trouve partout dans les Alpes. Puis, sur elles flambe sans cesse un éclatant soleil. La lumière ruisselle comme de l'eau le long