prendre sans parvenir à une complète réussite.
La seconde pièce de Zola, « les Héritiers Rabourdin », a été jouée au théâtre Cluny, sous la direction d’un des hommes les plus audacieux et les plus intelligents qu’on ait vus de longtemps conduire une scène parisienne, M. Camille Weinschenk. La pièce, applaudie mais insuffisamment interprétée, ne resta guère sur l’affiche.
Enfin « le Bouton de Rose » au Palais-Royal fut une vraie chute, sans espoir de retour.
Zola vient, en outre, de terminer un grand drame tiré de la Curée, plus, dit-on, une autre pièce encore. Il se pourrait que le rôle principal de la première de ces œuvres fût destiné à Mlle Sarah Bernhardt.
Quel que soit le succès futur de ces essais dramatiques, il semble prouvé, dès à présent, que ce remarquable écrivain est doué surtout pour le roman, et que cette forme seule se prête en tout au développement complet de son vigoureux talent.