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lieu continuellement sur notre frontière, pour empêcher que notre influence ne soit amoindrie et finalement détruite, il faut se hâter de prendre à cet égard, une résolution énergique. Il faut établir notre protectorat ou renoncer définitivement à toute action, à tout intérêt en Tunisie, ce qui serait la pire des humiliations, la plus coupable des abstentions, peut-être un jour la perte de l’Algérie.

Pour assurer le protectorat de la France dans la régence de Tunis, le gouvernement français, nous croyons l’avoir démontré, n’a en ce moment qu’à vouloir. Son devoir est donc tout tracé, et le pays ne lui pardonnerait pas d’y manquer dans un circonstance où son intérêt et son honneur sont si directement engagés.