— Voilà-t-il pas qu’il essayait de courtiser la } ! aria…
— Et alors ?
— Alors je l’ai prévenu, il m’a dit… « après tout c’est bien mon droit à moi aussi. — Ton droit… ton droit… prends ça dans le ventre et tu n’auras plus de droits… » e botei a faça dentro sua barriga que foi uma maravilha…[1]
Déjà le ciel se teinte de lueurs vives, bientôt le soleil émergera de la rivière, il fait presque froid. La fatigue m’engourdit, peut-être vais-je pouvoir enfin dormir ?
Deux hommes dont la venue ce matin au village a provoqué un grand émoi. Joa Perreira et Antonio Da Souza. Le premier couché au fond de la pirogue dans un triste état, le second dévoré par les parasites et à demi mort de faim. Joa Perreira est inconscient, on ne lui donne plus guère à vivre et c’est Antonio qui a raconté leur histoire.
— Joa et moi, on cherchait du travail dans le Mato Verde, dit-il. On savait que les Chavantes étaient dans la région et on marchait avec précaution. La veille, nous étions passés à la ferme du Rio Crystallin qui avait été attaquée par les Indiens, c’est le vieux Batisto qui nous
- ↑ Je lui ai mis le couteau dans le ventre que ce fut merveilleux.