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quentant les promenades de Londres et les bals de la cour. »

En parlant, mademoiselle Marguerite reprenait sa tapisserie, et mademoiselle Anne la regardait avec des yeux qui disaient plus que des paroles.

Quand il fut bien décidé que mademoiselle Marguerite n’irait point à Londres, la famille reprit ses anciennes habitudes d’une noble régularité, telles qu’il convenait à une maison magnifique et bien ordonnée, à la tête de laquelle se trouvait une jeune personne illustre ; mais cette régularité était sans rigueur et sans apathie. Les esprits de ces nobles dames étaient trop accoutumés à de hautes pensées et à des images de