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la dignité de sa naissance et le royalisme de sa famille, elle unit son sort à celui de cet homme de basse extraction. Cependant Sandal n’était pas si ferme dans ses opinions religieuses qu’il n’embrassât tour-à-tour celles de presque toutes les sectes qui se partageaient à cette époque l’Angleterre. Il suivit le célèbre Hugues Peters, le quitta pour se faire antinomien, puis millénaire, puis enfin caméronien, traînant partout sa femme avec lui, jusqu’à ce qu’enfin il mourut laissant un fils unique. Sir Roger annonça à sa fille qu’il était irrévocablement résolu à ne plus la revoir ; mais il promit de prendre soin de son enfant, si elle voulait le lui confier. Les finances de la veuve Sandal ne lui per-