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à commencer, et sir Roger, royaliste distingué, en éprouva personnellement tous les fléaux. Séquestres et compositions, amendes pour malveillances, et emprunts forcés pour l’appui d’une cause qu’il détestait, épuisèrent les coffres et abattirent le courage du vieux royaliste. Des peines domestiques se joignirent au reste de ses chagrins. Il avait trois enfans. Son fils aîné, qui avait péri en combattant pour son roi à la bataille de Newbury, laissa une fille en bas âge que l’on regardait alors comme l’héritière de biens immenses. Son second fils avait embrassé la cause des Puritains, et tombant d’erreur en erreur, il avait fini par épouser la fille d’un indépendant dont il adopta même