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bles auxquels cette secte donnerait lieu, quoiqu’il ne vécût pas assez long-temps pour en être témoin. Son fils, sir Roger Mortimer, était aussi inébranlable dans son orgueil que dans ses principes. Il fut le zélé défenseur de Laud et l’ami intime de l’infortuné Strafford. Quand la guerre éclata entre le roi et le parlement, sir Roger embrassa la cause royale de cœur et d’action ; cinq cents de ses vassaux, équipés à ses frais, assistèrent aux batailles d’Edgehill et de Marston-moor.

Il avait perdu sa femme, mais sa sœur, mademoiselle Anne Mortimer, présidait à sa maison. Remarquable par sa beauté, son esprit et la dignité de son caractère, elle n’était pas moins