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sur sa mule, il observa une personne qui ne paraissait pas appartenir à l’auberge et qui, cependant, se donnait beaucoup de peine pour ajuster ses étriers. Cette personne s’approcha tout-à-coup de son oreille et lui dit à voix basse : « Nous nous reverrons ce soir ! »

À ces mots don Francisco retint sa mule qui allait partir et regarda autour de lui, mais il ne vit plus que les gens de l’auberge. Le Seigneur Aliaga passa la plus grande partie de cette journée à cheval. Le temps était doux et ses domestiques lui tenant de temps en temps de larges parasols sur la tête lui rendaient la chaleur supportable. Son absence avait été si longue qu’il avait entièrement oublié son chemin et qu’il était obligé