Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/59

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

connut pour être celle par laquelle l’autre étranger qui lui avait lu l’histoire de Walberg s’était retiré. Obéissant machinalement à ce signe, plutôt qu’à sa propre volonté, Aliaga suivit l’inconnu. Ils entrèrent dans l’appartement qui était petit, sombre et désert. L’étranger prit une chandelle, dont la faible lumière tomba sur un grabat, où gisait le cadavre d’un homme mort depuis peu.

« Regardez ! » dit-il ; et Aliaga plein d’horreur reconnut l’individu avec lequel il avait passé une partie de cette même soirée. Il n’était plus !

« Avancez !… regardez !… observez ! » continua l’étranger, en s’approchant du lit et arrachant le drap qui couvrait l’in-