Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/55

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’aucune tentative pour renouer la conversation. Les deux voyageurs s’observaient en silence, quand l’étranger, se rappelant le sujet qui l’avait amené, dit :

« Seigneur, je suis instruit de certaines circonstances concernant le personnage extraordinaire qui a poursuivi Walberg dans le temps de son malheur. Ces circonstances ne sont connues que de lui et de moi ; je puis même ajouter, sans vanité ou présomption, que je sais, aussi bien que lui-même, tout ce qui a rapport à son étrange existence, et si votre curiosité se trouve excitée par ce que vous avez entendu, il n’y a personne qui soit, mieux que moi, en étant de la satisfaire. »

« Je vous remercie, Seigneur, » ré-