Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXXV.



Don Francisco resta sur sa chaise, réfléchissant à la singulière relation qu’il venait d’entendre, jusqu’à ce que l’heure avancée, jointe à sa fatigue et à la profonde attention qu’il venait de prêter aux paroles de l’étranger, l’eussent insensiblement plongé dans un profond sommeil. Il ne tarda pas à s’éveiller à un léger bruit qui se fit dans la chambre, et ayant levé les yeux, il aperçut, vis-à-vis de lui, une personne dont les traits lui étaient inconnus, quoiqu’un souvenir vague lui fît croire qu’il les avait