Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/43

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pardonnez-moi, et il cacha sa tête dans les genoux du vieillard.

« Le bonheur est un puissant réconfortant. Au bout de quelques jours, tout le monde parut calmé. Ils pleuraient encore, mais leurs larmes n’étaient plus douloureuses. Elles ressemblaient à ces ondées d’une belle matinée de printemps qui annoncent une journée chaude et sereine. Les infirmités du père de Walberg décidèrent son fils à ne quitter l’Espagne que quand il l’aurait perdu, ce qui arriva peu de mois après. Il mourut en paix donnant et recevant des bénédictions. Quand on lui eut rendu les derniers devoirs, la famille se mit en route pour l’Allemagne, où elle réside présentement et jouit du sort le plus