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profession le rendait moins sensible aux peines d’un époux ou d’un père, mais il sentait qu’une bonne nouvelle devait toujours être agréable de quelque part qu’elle vînt et dans quelque moment qu’elle arrivât.

« Nous avons le testament, s’écria-t-il soudain, le vrai testament de Guzman. L’autre n’était, j’en demande pardon à Dieu et aux saints, que l’ouvrage d’un faussaire : le testament est trouvé ; vous et votre famille héritez de toutes ses richesses. Je venais vous l’annoncer, malgré l’heure avancée, quand j’ai rencontré dans mon chemin ce vieillard conduit par votre fils. Comment se fait-il qu’il soit sorti si tard ?

« À ces mots, Walberg frémit. Le