Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Pendant qu’il parlait ainsi, sa femme, qui jusqu’alors était restée étendue à ses pieds, se leva lentement, mais avec fermeté, et de tout ce qu’elle voyait ou entendait, ne paraissait comprendre que ce que son époux venait de dire ; elle le serra dans ses bras comme si elle avait voulu empêcher qu’on ne l’emmenât, et jeta sur le groupe un regard de menace impuissant et égaré.

« Voilà donc encore un témoin, dit Walberg, qui s’élève d’entre les morts pour déposer contre moi ! Ah ! s’il en est ainsi, il est temps de partir !

« Il s’efforça de se lever, mais Everard s’élançant vers lui, le retint en s’écriant : arrêtez, mon père, arrêtez ; nous vous