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mens de tête, par lesquels il semblait se demander à lui-même pourquoi il était là, et pourquoi il ne pouvait pas parler. Il était soutenu par Everard, dont les yeux brillaient d’un éclat qui ne se soutint pas. Il tremble, s’avance, puis se retire et se rapproche de son aïeul, comme s’il avait besoin lui-même de l’appui qu’il lui offre. Walberg fut le premier qui rompit le silence.

« Je sais qui vous êtes, dit-il d’une voix sombre, vous venez me saisir… vous avez entendu ma confession, qu’attendez-vous ?… entraînez-moi… je me lèverais pour vous suivre si je le pouvais ; mais je me sens comme attaché à ce siége ; il faudra que vous m’en enleviez vous-mêmes.