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pieds, et le sang de mes enfans rougit mes mains… Qu’ai-je encore à craindre ?

« Tandis que le malheureux parlait ainsi, il tomba sur sa chaise, et se mit à frotter ses doigts, comme s’il avait voulu en essuyer des traces de sang. Cependant les coups frappés à la porte de la chambre devinrent plus forts ; on leva effectivement le loquet, et trois personnes entrèrent dans la chambre où se trouvait Walberg. Ils s’avancèrent lentement. Deux d’entr’elles paraissaient accablées par l’âge, la troisième par une vive émotion. Walberg ne fit pas attention à elles. Il avait le regard fixe, les mains jointes. Il ne fit aucun mouvement à leur approche.