Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/329

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

caractère et leurs habitudes portaient à la superstition et à l’exagération, n’en montrèrent aucune dans cette occasion.

Melmoth ne voulut permettre à personne qu’à Monçada de monter avec lui sur le rocher. Il était couvert de bruyère. On y voyait distinctement un sentier formé par cette bruyère aplatie par force, et qui indiquait que quelqu’un y avait été traîné. Ce ne fut pas sans peine que Melmoth et Monçada arrivèrent au sommet. L’Océan battait le pied du roc. Un objet flottait au vent sur une pierre qui avançait un peu au-dessous d’eux dans la mer. Melmoth parvint à s’en saisir : c’était la cravatte que l’Homme errant portait la nuit précédente autour