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chant, ils découvrirent des traces de pas formées avec du sable humide ou une terre grasse. Ils les suivirent jusqu’à une porte qui s’ouvrait sur le jardin, et delà par un sentier de gravier jusqu’à un mur brisé. Au-delà de ce mur, ils reconnurent encore les mêmes vestiges dans un champ de bruyère qui s’élevait en pente jusqu’à la moitié de la hauteur d’un rocher qui s’avançait dans la mer.

Quoiqu’il fût encore de très-bonne heure, tous les pêcheurs des environs étaient levés, et ils dirent à Melmoth et à son ami que leur sommeil avait été troublé toute la nuit par des sons affreux qu’ils ne pouvaient décrire. Il est remarquable que ces hommes, que leur