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pression que sa figure faisait sur ses hôtes.

« Vous voyez ce que je suis, » s’écria-t-il, « l’heure est donc enfin venue ! on m’appelle et je dois obéir ! mon maître a d’autres travaux à m’imposer. Quand un météore brillera dans votre atmosphère, quand une comète poursuivra sa course brûlante vers le soleil, levez les yeux et songez à l’âme qui est peut-être condamnée à guider leur marche errante et enflammée ! »

Cet éclair soudain ne fut pas de longue durée. Il ne tarda pas à retomber dans son premier abattement et il dit : « laissez-moi ; je dois être seul pendant les dernières heures de mon existence mor-