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que le songe le plus effrayant en pût même offrir une image, se dirigeait vers un cadran placé au sommet du rocher et que le reflet des flammes rendait seul visible. Ce cadran n’avait qu’une aiguille qui ne marquait point les heures, mais les siècles. Il y jeta les yeux, et vit que la période fixée de cent cinquante ans était près de s’accomplir. Il poussa un cri, et avec un de ces brusques mouvemens que l’on éprouve souvent dans le sommeil, il s’arracha du bras qui le tenait, et voulut se précipiter vers le cadran pour arrêter la marche de l’aiguille.

L’effort le fit tomber, sa chute fut perpendiculaire et n’offrit rien auquel il pût s’attacher. Le rocher était uni comme