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dition qu’ils changeassent de position avec moi. Si tout cela est ainsi, car je ne veux ni le contredire ni le certifier, ce n’est qu’une preuve de plus de la vérité des paroles prononcées par une bouche qu’il ne m’est pas permis de nommer, et gravées dans le cœur de tous les hommes. Personne n’a jamais voulu changer son sort contre celui de Melmoth, l’Homme errant ; j’ai traversé le monde dans mes recherches, et je n’ai trouvé personne qui, pour gagner ce monde, ait voulu perdre son âme. Ni Stanton dans son hospice ; ni vous, Monçada, dans les prisons de l’Inquisition ; ni Walberg, quoiqu’il vît ses enfans sur le point de mourir de faim… ni… une autre… »