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père lui avait imprimé lors de sa naissance ; les autres l’attribuèrent aux effets terribles du désespoir maternel. On décida que la prisonnière reparaîtrait dans les vingt-quatre heures devant le tribunal pour expliquer la mort de son enfant.

La moitié de ce temps était à peine écoulée, que déjà Isidora était sur le point de paraître devant un tribunal plus auguste et surtout plus miséricordieux. Quand les inquisiteurs furent convaincus qu’il n’y avait plus rien à attendre ou à espérer, ils lui accordèrent de mourir en paix, et permirent même, à sa demande, que le père Jozé la vînt visiter et consoler dans ses derniers momens.